jeudi 1 avril 2021

Sortir d'une forêt obscure ... retrouver la voie droite...

2021 année du sept-centième anniversaire de la mort de Dante Alighieri, le 14 septembre 1321 à Ravenne.

Encore une année obscure, que Dante nous guide en dansant vers une lumière retrouvée:

Les âmes dansantes dans la Divine Comédie de Dante par Ludmila Acone (2020)

Illustration du Paradis de Dante, manuscrit (15e s), Bibliothèque royale du Danemark

"Si les sources écrites sur la danse du Trecento restent rares, la littérature constitue, parmi celle-ci, un moyen précieux pour connaître leur réalité et les pratiques sociales qui constituaient le cadre des pratiques chorégraphiques. Parmi toutes ces sources littéraires, l’œuvre de Dante s'impose par sa richesse et par son influence [...]. La Comédie constitue ainsi une source précieuse pour l'étude de la danse médiévale et de sa pratique. [...]" dans Ludmila Acone, "Dante : illustre poète et conteur de la danse", Danser entre ciel et terre. Le maitre à danser du Quattrocento, sa technique et son art, Paris, Classiques Garnier, 2019, p. 36-41.

 

"Danser la rédemption" par Ludmila Acone (2017) 

 

Fra Angelico, Le Jugement dernier (détail), 1425, Musée de San Marco Florence)

L'article "Danser la rédemption" par Ludmila Acone dans  Dante e l'Arte, Dante e la danza,  publication de l'Université autonome de Barcelone, sur la danse dans la Divine Comédie de Dante, fait suite à un précédent article, "Les âmes dansantes dans la Divine Comédie de Dante", publié en 2011. 

Si ce premier article, paru dans l'ouvrage Texte et Contexte, s'inscrit dans une recherche sur les rapports entre la danse et l'histoire présenté lors du colloque éponyme à Marne la Vallée en 2009, le deuxième article "Danser la rédemption" élargit le propos sur Dante et la danse à des aspects iconographiques.

Lire l'article: http://revistes.uab.cat/dea/article/view/v4-acone/90-pdf-fr

 


samedi 6 février 2021

Pas de deux entre danse et histoire. Sur les ailes de la danse, un dialogue entre France et Italie, par Ludmila Acone

 Merci Marc Emmanuel Zanoli pour cette belle rencontre et à la revue Simposio Italiano d'avoir permis cet échange.

 C’est une rencontre entre danse et histoire, Marc Emmanuel me parle de son quotidien et de son engagement, des représentations qui ont lieu, sans public, au théâtre de Bordeaux, pour respecter les contraintes sanitaires. Il explique la décision de maintenir des représentations pour que la danse vive, pour que le théâtre vive, pour que les intermittents continuent de travailler, malgré tout, malgré la situation cauchemardesque dans laquelle nous nous trouvons. Pour ma part, spécialiste de la danse italienne du XVe siècle, pratiquant la danse en amateur, il s’agit d’une rencontre riche, foisonnante, où se déploie une connaissance approfondie de la pratique et de la théorie de la danse : un véritable pas de deux.

La suite de l'article sur  Simposio-italiano.org

 

 


jeudi 15 octobre 2020

« Il virtuoso esercitio » : danser ou le pouvoir de l’imagination

 Intervention de Ludmila Acone sur la danse dans le cadre du colloque Sculpter à la Renaissance : un art pour (é)mouvoir, Auditorium du Louvre; 20 novembre 2020.

À l’occasion de l’exposition Le Corps et l’Âme. Sculptures de la Renaissance en Italie de Donatello à Michel-Ange (1460-1520) (Paris, musée du Louvre – Milan, Castello Sforzesco)

Autour de deux des grands axes de l’exposition, à savoir la représentation du corps d’une part, des émotions d’autre part, deux journées de colloque sont organisées, l’une à l’auditorium du Louvre et l’autre au Castello Sforzesco de Milan. Elles se proposent d’interroger les interactions, les influences et les échanges possibles entre la sculpture et différents moyens artistiques mettant en jeu l’expression du sentiment par la performance corporelle à la Renaissance, qu’il s’agisse du théâtre, de la musique ou de la danse. Il s’agira également de remettre dans leur contexte social, intellectuel et dévotionnel les différentes manifestations de l’affect dont la sculpture se fait l’écho. La question de l’art sacré sera notamment abordée, pour tenter d’expliquer ses évolutions formelles au cours de la période, en lien avec les transformations socio-culturelles de l’époque, mais aussi avec les traditions locales et leur dramatisation.

Les deux journées feront l’objet d’une publication commune.

Vendredi 20 novembre 2020
Paris, Auditorium du Louvre

Matin

10h
Introduction

10h15
Conférence d’ouverture
Michelangelo's Monkey and the Melancholy of Death

par Patricia Rubin, New York, Institute of Fine Arts, New York – Florence, Kunsthistorischen Institutes

11h15
Michelangelo’s Bacchus and the antiquarian culture of the Rione Parione

par Kathleen Wren Christian, Berlin, Humboldt University

11h45
Emotions in the Studio.
Inspiration and Virtue of Small-Scale Sculptures in the 15th Century

par Ulrich Pfisterer, Munich, Ludwig-Maximilian Universität

12h15
Débat

Après-midi

15h
La figure de la ménade dansante dans l’art italien entre 1450 et 1500

par Philippe Morel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

15h30
« Il virtuoso esercitio » : danser ou le pouvoir de l’imagination

par Ludmila Acone, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

16h
Le Sacro Monte de Varallo: un “gran teatro montano”?

par Anne Lepoittevin, Université Paris-Sorbonne - Paris IV

https://www.louvre.fr/sculpter-la-renaissance-un-art-pour-emouvoir-0