
vendredi 12 décembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
vendredi 10 octobre 2014
mercredi 1 octobre 2014
vendredi 12 septembre 2014
mardi 2 septembre 2014
samedi 7 juin 2014
Marquer la ville
P. Boucheron et
J.-Ph. Genet dir., Marquer la ville.
Signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe-XVIe siècle),
Paris, Publications de la Sorbonne (Histoire ancienne et médiévale, 124)
Signs and States, programme
financé par l’ERC (European Research Council), a pour but d’explorer la
sémiologie de l’État du XIIIesiècle au milieu du XVIIe siècle.
Textes, performances, images, liturgies, sons et musiques, architectures,
structures spatiales, tout ce qui contribue à la communication des sociétés
politiques, tout ce qu’exprime l’idéel des individus et leur imaginaire, est
ici passé au crible dans trois séries de rencontres dont les actes ont été
rassemblés dans une collection, Le pouvoir symbolique en Occident
(1300-1640).
Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d’une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l’Occident latin où l’on opposerait Église et État : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d’abord le triomphe de la papauté, a donné à l’État moderne les moyens d’assurer sa propre légitimité en créant les conditions d’une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l’État : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l’Occident latin, clé de l’essor des États modernes européens.
Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d’une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l’Occident latin où l’on opposerait Église et État : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d’abord le triomphe de la papauté, a donné à l’État moderne les moyens d’assurer sa propre légitimité en créant les conditions d’une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l’État : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l’Occident latin, clé de l’essor des États modernes européens.
Présentation et
sommaire
Voir sur le nouveau site de l’éditeur
Voir sur le nouveau site de l’éditeur
mardi 18 mars 2014
Des cris et des larmes du Moyen âge à nos jours : « Cris et larmes d’une vision infernale
PUBLICATION des actes de la journée d’étude : « Des cris et des larmes du Moyen âge à nos jours ,Pourquoi crie-t-on et pourquoi pleure-t-on en Europe Latine ? »
Article : ACONE, Ludmila, « Cris
et larmes d’une vision infernale » in Des cris
et des larmes du Moyen âge à nos jours, Actes de la journée d’étude
« Des cris et des larmes du Moyen
âge à nos jours ,Pourquoi crie-t-on et pourquoi pleure-t-on en Europe Latine ?
» : 16 juin 2011, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, pp. 62-76 ;
vendredi 28 février 2014
Expertise et valeur des
choses au Moyen Âge. I
Le besoin d'expertise
CLAUDE DENJEAN, LAURENT FELLER (ÉD.)
Au carrefour entre l'histoire économique et l'histoire
culturelle, cet ouvrage propose une réflexion collective sur le besoin
d'expertise à l'époque médiévale. Les prises de décision devaient parfois être
éclairées par des hommes qui maîtrisaient mieux que d'autres les domaines en
cause et étaient, de ce fait, en mesure de trouver des solutions. Cela est
particulièrement vrai lorsque des questions techniques ou éthiques étaient
soulevées et que des choix devaient être faits à partir de l'argumentation d'un
expert. La qualité des produits, les processus de fabrication ou la mesure de
leur valeur donnaient lieu à des contrôles pour lesquels il fallait des
personnels à la fois compétents et forts d'une notoriété reconnue par les
autorités en place : il s'agissait d'éviter ou de réprimer les fraudes, de
défendre l'honneur de la ville ou celui du métier et de protéger le bien commun
en garantissant le produit. Tout au long de cette époque, ont été développées
des pratiques juridiques et techniques reposant sur la reconnaissance des
savoirs et des compétences de l'expert, figure particulière désignée par la
puissance publique. Ce livre propose une approche originale des problématiques
et des questionnements rarement — voire jamais — appliqués au champ de la vie
économique au Moyen Âge.
Inscription à :
Articles (Atom)